A Paris et dans les principales agglomérations du pays, le leader de la location de courte durée fait grimper les prix et réduit le nombre de logements disponibles. En cause notamment : des habitations entièrement dédiées au Airbnb et détenues par une poignée de propriétaires.
Toute cette panique morale me paraît bien disproportionnée pour 20000 logements pour Paris, disons même 40000 pour être généreux sur le fait que ça a pu changer depuis 2018. Le fait qu’il y ait de plus en plus de « multiloueurs » c’est peut-être aussi que les gens veulent pas s’emmerder à gérer et acceptent de céder une partie des revenus à des intermédiaires ? Je vois pas le problème…
Par contre si vous voulez être client d’AirBNB, évitez, leur modèle pour maximiser les bénéfices c’est de ne servir à rien : ils refusent d’aider s’il y a un désaccord quelconque, et aux États-Unis la norme ça a l’air d’être les abus sur les tarifs des nettoyages.
Perso j’évite Expedia, Booking.com (et leurs filiales) et AirBNB, finalement les chaînes hotelières je les aime pas plus que ça mais ils ont des règles claires et une déontologie à laquelle ils tiennent un minimum donc ils vous gâcheront pas les vacances. Pour les locations touristiques en France c’est pas si compliqué de passer en direct avec le propriétaire d’un logement loué meublé à la semaine, et hors saison c’est le moins cher.
C’est justifié. Le nombre de sans abri est de l’ordre de 3000 à Paris, et le nombre de mal logés sans doute bien plus élevé.
La stratégie d’optimisation des profits qui mène à convertir des logements à l’année en location dites touristiques contribu à cette crise.
Apparemment ça rapporte pas assez, y a 128000 logements vacants à Paris.