• citronnier@sh.itjust.works
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    11 months ago

    “Ne pas céder aux airs du temps” : c’est magique cette formule, on peut l’utiliser dans plein de cas pour valider un point de vue rétrograde…

  • inlandempire@jlai.lu
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    11 months ago

    Il peut chouiner, en attendant les sites gouvernementaux eux-mêmes l’ont adopté, un peu de constance et de respect pour les institutions monsieur le président…

  • brsrklf@jlai.lu
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    11 months ago

    Cette guéguerre ridicule. Je suis pas fan absolu du point médian par exemple, mais ça me dérange pas plus que ça et ça va plutôt dans le bon sens. Et alors, légiférer contre ça, mais allez crever quoi.

    Pour info dans ma région ils font des gros efforts sur l’écriture inclusive dans les communications, les applis etc. Je les vois pas jeter tout ça du jour au lendemain.

    • Camus@jlai.luOP
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      11 months ago

      C’est vrai qu’écriture inclusive, c’est très large.

      Ici, depuis quelques temps, j’ai tendance à parler de modérataires plutôt que modérateurs/rices. C’est comme fonctionnaire, dignitaire, etc., donc non-genré, et facile à utiliser.

      Le point médian par contre je suis moins convaincu, surtout vu les formes souvent très différentes entre masculin et féminin

      • leftascenter@discuss.tchncs.de
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        11 months ago

        Pareil, j’aime l’ecriture inclusive, mais le point médian c’est relou. On devrait surtout ieliser (dégenrer) tous les objets et métier, fin du sujet dans une génération. A iel demande de iel supremataire leftascenter, iel table a été mi pour iels citoyeau et le ciraire de bottes macron reelu a son poste a 95% des voies pour son 5ème mandat de cirage.

      • just_chill@jlai.lu
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        11 months ago

        Je voulais utiliser “rectrutant” dans le FL tout à l’heure, mais le savait pas quel pronom déterminant utiliser. lae? li ? rien-du-tout ? à la réflexion, rien-du-tout ce serait le moins controversé.

          • just_chill@jlai.lu
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            11 months ago

            Lea c’est déjà un pénom, et j’aime pas trop mettre deux neologismes côte à côte (je sais, je sais). Du coup, tu préfères lequel:
            Lea recrutant a lu mon CV.
            Li recrutant a lu mon CV.
            Recrutant a lu mon CV.
            Le.a recrutant a lu mon CV.
            Le préfère le rien du tout, mais j’ai l’habitude de le voir. Suivi du li probablement.

    • Papamousse@beehaw.org
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      11 months ago

      c’est les trucs comme “iels sont heureuxes” qui me font titiller, et les points partout des fois alourdit énormément des articles.

        • leftascenter@discuss.tchncs.de
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          11 months ago

          Alors que si tu étais dans les milieux zemourites(1) tu en verrais régulièrement dans des pamphlets appelants a préserver la civilisation(2).

          1. Zemourite: n.m. connaird pas vraiment binaire qui fantasme sur l’uniforme. Souhaite des policiers, a chaque coin de rue en mettre 100.
          2. n.f. valeurs transmise par la sainte église apostolique romaine, dont le très saint CAC40 est le prophète. Vieux:Rome, par opposition a barbarie: colonie potentielle attendant sans le savoir que nous leur apportions la civilisation.

          j’en suis au café et je doute de la qualité reelle de mon humour. Chers lectaires, pardonnez moi si je vous ai offensé. Sauf si vous etes zemourites, la je vous chie dessus et je suis en lendemain de cuite

    • folkrav@lemmy.ca
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      11 months ago

      Utiliser Bock-Côté, Facal et Durocher comme arguments, dans un seul commentaire, faut oser, quand même 😬

        • folkrav@lemmy.ca
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          11 months ago

          C’est surtout que les trois sont des nationalistes réactionnaires, jouant fréquemment dans le sophisme pour faire réagir, tous chroniqueurs pour un journal connu pour son reporting tendancieux, limite sensationnaliste. Mais on peut aussi résumer ça à “ils sont chroniqueurs pour le JDM”, oui.

    • keepthepace@slrpnk.net
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      11 months ago

      Je comprends vraiment pas l’argument de l’illisibilité. De toutes les difficultés de la langue française, de toutes les particularité tordues que les défenseurs du langage veulent garder “pour l’histoire et la richesse de la langue”, c’est celle là qu’ils ont du mal à lire? Pas les ph au lieu du f les ch qui se prononcent k, les lettres muettes ou non semées au hasard à la queue des mots? Ça ça va. Mais une abréviation à ajouter aux M. Mme. etc. c-a-d, cqfd et autres ndlr, ça c’est trop demander?

      • leftascenter@discuss.tchncs.de
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        11 months ago

        Alors mon avis a moi, qui permettra peut-être de comprendre au moins un point vu malheureusement sans doute rare donc pas.hyper utile pour toi.

        Je mets les point.e.s au meme niveau que c.a.d… chiantissime a lire. Pour faire pire, il faut des mots-en-eur.rice.

        Iel c’est cool. Lae c’est chiant, ça induit en erreur, contrairement a léa que je trouve cool comme iel. Læ c’est sympa aussi mais je ne sais pas le prononcer. Les terminaisons en “aire” c’est presque top une fois habitué, je préférerait en “air” pour gratter une lettre.

        Quand au français, magnifique langue de Molière , je pense qu’il faut en préserver au maximum le concept initial: un latin sinplifié ki sèrv de lang Frank univèrsèl, prinsipaleman oral kom tout lé lang, don on devrè éliminé lé-z-ajou dé skrib. Faut juste se réhabituer, mais ça simplifierait beaucoup l’apprentissage et la communication. Et ça rend mon avis moins valable, mais ça illustre au moins le point de vue pro inclusif anti certain trucs de l’ecriture inclusive.

        • keepthepace@slrpnk.net
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          11 months ago

          Faut pas les mettre au même niveau, c’est pas un . c’est un · :-)

          Et tout à fait d’accord sur la simplification de l’ortograf. Les gens qui trouvent ça dur d’assimiler un nouveau pronom simple et des abréviations nouvelles sont aussi ceux qui résistent à une simplification de la langue qu’on aurait du faire il y a longtemps. Faut choisir: soit on aime que le français soit complexe et alambiqué, et on devrait se réjouir d’un nouveau pronom et inventer de nouvelles conjugaisons bien galères avec des exceptions à ajoute aux Bescherelles, soit on simplifie ce putain de language.

      • potterman28wxcv@beehaw.org
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        11 months ago

        Pour comprendre ce qui est écrit, certaines personnes prononcent dans leur tête la phrase.

        Comment tu prononces quelque chose avec un point médian ?

        • keepthepace@slrpnk.net
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          11 months ago

          “étudiant·e·s”

          Dans ma tête: étudian teuh

          Si je lis à voix haute pour d’autres: “étudiantes et étudiants”.

          Mais c’est un trait de personnalité de lire “en audio” dans sa tête les textes? Perso je le faisait pendant l’apprentissage de la lecture, mais on va beaucoup plus lentement comme ça.

          Un autre proposition, que personnellement je trouve plus élégante, plus prononçable, plus juste, mais qui a moins de support aujourd’hui, c’est de remplacer les terminaisons genrées par “-aire”. Ça marche particulièrement bien pour les mots en -eur: conducteur/conductrice = conductaire.

          Étudiant/étudiante ça fait étudiantaire, un peu plus moche, mais au moins très facilement prononçable.

          • brsrklf@jlai.lu
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            11 months ago

            Au sujet de la “petite voix” quand tu lis : apparemment c’est normal, et plutôt utile.

            G Milgram en parle dans cette vidéo sur les pseudo-champions de “lecture rapide” qui vendent des formations.

            Entre autres conseils, ils disent que pour lire plus vite il faut s’entraîner à supprimer la voix intérieure. Sauf que quand on va voir les vrais chercheurs, le consensus général c’est que ça aide beaucoup à comprendre et mémoriser les informations du texte.

          • potterman28wxcv@beehaw.org
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            11 months ago

            Pour ndlr je prononce “Note de Rédaction”, “Note de la Rédaction” ou juste “N D L R” Pour Mme je prononce “Madame”

            Pour étudiant·e·s si je dis “étudiants et étudiantes” je privilégie le masculin, si je dis “étudiantes et étudiants” je privilégie le féminin… mais si je prononce “étudiants” en utilisant le masculin à valeur de neutre, on peut me reprocher de privilégier le masculin.

            D’où ma question : comment prononcez-vous le point médian ?

            • Camus@jlai.luOP
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              11 months ago

              Étudiantes et étudiants, j’essaie d’être galant, peut-être que je suis un réac 😄

              • potterman28wxcv@beehaw.org
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                11 months ago

                Ouais mais être galant ne résout pas vraiment le problème en fait.

                Ce que je vais dire est très controversé, mais en disant “étudiantes et étudiants” au lieu de “étudiants et étudiantes”, on échange le masculinisme pour du féminisme. Je ne pense pas qu’il y en ait un qui soit mieux que l’autre très honnêtement.

                Je suis assez frustré qu’on n’ait pas un “they” ou “them” en français.

                Si on veut vraiment l’égalité des genres, il faudrait soit tout rapporter au masculin actuel, ou tout rapporter au féminin actuel - puis enfin supprimer le genre complètement. Disons qu’on rapporte tout au masculin actuel parce que les mots sont plus courts au masculin.

                ça impliquerait de ne plus dire “je suis sorti avec elle” mais “je suis sorti avec lui”, peu importe si on parle d’un mec ou d’une nana.

                Le souci c’est qu’on reste malgré tout attaché au genre. Si on dit “lui” pour une femme devant elle, il est fort probable que la femme s’indigne. De même, si on dit “elle” pour un homme, il est tout aussi probable qu’il s’indigne.

                Je pense que tant qu’on aura cette nécessité de s’identifier comme homme ou femme il y aura du sexisme.

                • keepthepace@slrpnk.net
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                  11 months ago

                  Je suis assez frustré qu’on n’ait pas un “they” ou “them” en français.

                  Ben le iel est proposé, mais la résistance est forte, et assez peu argumentée amha.

                  Disons qu’on rapporte tout au masculin actuel parce que les mots sont plus courts au masculin.

                  En fait, ce n’est pas la raison, la raison on la connaît, elle est dans les grammaires les plus anciennes: « Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle » article WP. La règle étant explicitement sexiste, je trouve légitime les appels à la changer.

                  Je pense que tant qu’on aura cette nécessité de s’identifier comme homme ou femme il y aura du sexisme.

                  Le sexisme n’est pas de marquer une différence, c’est de transformer la différence en hiérarchie.